vendredi 12 février 2016

Ton frère, ce Zouave, Jérémie FAURE

Ton frère, ce Zouave       
       Jérémie FAURE


TEMOIGNAGE



Voilà bien longtemps que je ne suis pas venue par ici ! 
             
  En ces longs jours d'hiver pluvieux, je vous propose la lecture d'un ouvrage qui me tient à coeur ...



 Avant de vous donner un petit aperçu du contenu, voici quelques impressions données suite à la lecture 



         "émouvant, poignant"

                                 " on sent la montée en pression au fur et à mesure des lettres, ce qui nous empêche de poser le livre"

" on découvre des événements méconnus de la guerre, comme le débarquement des américains en Afrique et le débarquement en Provence"

"les lettres sont tellement bien écrites pour un homme si jeune"

" un livre qu'on ne peut pas lâcher"


Comment as-tu appris l'existence de cette correspondance ? 
JF : " Vous en prendrez soin quand je ne serai plus là", voilà ce que nous demandait régulièrement notre grand-mère, en tenant entre ses mains une boîte en fer. Puis un jour, j'ai récupéré la boîte. Je ne sais pas pourquoi, mais tout à coup ça m'a interpellé. 

Robert Fonmarty a 20 ans et décide de s'engager dans l'armée. On est en septembre 1941. De là va découler une riche correspondance entre le jeune militaire et ses parents. 

Pourquoi avoir choisi de retranscrire ces lettres ? 
JF : A l'ère du tout numérique, de l'information en continue et des réseaux sociaux, j'ai voulu mettre en relief la difficulté de communiquer et de s'informer dans un contexte mondial très particulier. 

Son oeuvre illustre également la possibilité de faire revivre des écrits conservés depuis la fin du conflit 39/45 pour retracer le parcours de son grand-oncle, de 1940 à 1944, dans une période où la discrétion était de rigueur et les échanges rudimentaires.

Le lecteur plonge dans une époque où les protagonistes naviguent entre humour et tristesse, résignation et espoir, angoisse et courage.

Comment décrirais-tu ton grand-oncle en trois mots ?
JF : déterminé, sensible et courageux

Qu'as tu trouvé de plus difficile à faire pour écrire ce livre ?
JF : Maîtriser l'Histoire pour être sûr du lien que j'établis avec les lettres.

"En ce jour de l'an, à défaut de lettres, toutes mes pensées s'envolent vers ceux que j'aime et que je n'oublie pas. Et tout ce que je peux souhaiter, c'est d'avoir la chance de sortir vivant de la tourmente et de pouvoir un jour ( cette année peut-être) retrouver ce qu'un homme ne peut oublier : son pays natal et les souvenirs qu'il y a laissés. Peut-être est-ce trop demander ? L'avenir le dira à ceux qui vivront suffisamment longtemps."
Souvenirs d'un jeune soldat neuvicois

















Voici donc un petit aperçu de cet ouvrage que vous pourrez trouver en librairie ( Dordogne ):

                                                   - Librairie Marbot :
http://www.librairiemarbot.com/listeliv.php?RECHERCHE=simple&LIVREANCIEN=2&MOTS=Jeremie%20Faure%20-%20Ton%20fr%E8re,%20ce%20zouave               


                                  - Librairie de Neuvic, mag'presse
                                                   - Espace culturel Leclerc
           
Vous pourrez aussi vous le procurer sur les sites tels qu'Amazon et La Fnac

et bien sûr sur le site de l'Editeur Mélibée

http://www.editions-melibee.com/catalogue/9782362526510-ton-frere-ce-zouave/

Je vous souhaite de pouvoir lire en Jérémie Faure comme dans un livre ouvert

Bien à vous
                                                                                                     

jeudi 8 janvier 2015

Quelques mots qui ne suffisent pas

       


 Quelques mots qui ne suffisent pas...


Hier tu étais malade.
Tu n'avais pas faim, tu étais épuisée, comme nous.

Aujourd'hui, tu manges à nouveau un peu. Comme nous.

Nous, tes parents, sommes un peu déboussolés. Tu donnes des sourires et surtout des espoirs à nos visages sombres et inquiets. Nous nous demandons dans quel monde nous t'avons fait naître.

 Les images tournent en boucle sur l'écran de télé dans un coin du salon.

Le siège du journal satirique Charlie Hebdo a été la cible des tirs de deux hommes lourdement armés...

Nous n'y croyons pas d'abord. Les informations se font de plus en plus précises. On parle d'un attentat. D'un mort. Puis...On apprend que Cabu, Charb, Wolinski, Tignous et Bernard Maris font partie des 12 victimes, aux côtés de policiers, et autres membres du journal.


Une vague de solidarité apparaît sur les réseaux sociaux, mais pas seulement. Les grandes places des grandes comme des petites villes se remplissent et s'illuminent. On dépose des bougies, des fleurs, des messages et des "Je suis Charlie" en pagaille.
Je n'ai jamais vu cela. Ma page Facebook est entièrement dédiée à cela : de nombreux messages, des photos de profil devenues noires ou portant le désormais célèbre "JE SUIS CHARLIE", et surtout, SURTOUT, des caricatures. Partout. Un hommage à ces dessinateurs au crayon rieur , à ces journalistes en verve. Mercredi prochain, Charlie Hebdo sera publié en 1 million d'exemplaires. Il n'en restera probablement pas.


Chaque jour j'ai pour mission d'enseigner à des enfants, de jeunes adolescents, le français. Ils découvrent tout un tas de textes et apprennent par le biais de ceux-ci la tolérance... Mais aussi et surtout, je dois leur apprendre à réfléchir, à savoir pourquoi on dit ou fait ceci et non cela. Ils étudient les textes fondateurs en sixième, puis au fur et à mesure des années, ils découvrent dans les textes,  les satires, les pamphlets, les caricatures. Cela les fait rire.
A nous aussi, cela nous a fait rire. 
Puis pleurer. 



Je suis toujours surprise par leur goût pour l'actualité. Demain, ils vont vouloir savoir. Ils auront vu à la télé, entendu à la radio, par leurs parents, par leurs copains. Que vais-je pouvoir leur dire ? Que vais-je devoir leur dire ?
Je ne sais pas.
Peut-être que je les laisserai discuter entre eux. Mais ils veulent toujours savoir ce que lui, le prof, pense. Alors je ne sais pas.
Je me contenterai peut-être simplement de leur dire qu'ils peuvent continuer de dessiner.
Simplement.



Seulement trois mots


lundi 17 février 2014

Dernière danse, Indila

Humeur du jour

Un peu de douceur avec cette très jolie découverte !





Cette jeune artiste sort son premier album le 24 Février 2014.

  Vous pouvez le trouver en pré commande sur Amazon, la Fnac et Itunes

N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil et d'oreille sur son site officiel 
                                                                 http://indila.com/



Très belle journée ensoleillée à vous

Bien à vous

samedi 8 février 2014

La Bayadère, par le Ballet de l'Opéra de Paris

La Bayadère

par le Ballet de l'Opéra de Paris

Edgar Degas, L'étoile


Chaque dimanche matin, c'était le même rituel. J'enfilais mes collants, mon justaucorps, mes chaussons, me faisais un chignon tant bien que mal, déménageais tous les meubles du salon pour les coller contre les murs, et glissais un Cd de Tchaikovsky dans la chaîne. Ca y était, j'étais prête.
Pendant presque deux heures, je dansais à m'en faire tourner la tête.

Vous l'aurez deviné, j'étais, je suis et je serai toujours passionnée de danse classique.

          C'est donc avec joie que j'ai appris la venue du Ballet de Saint-Pétersbourg en France pour interpréter La Bayadère cette année... 

En en parlant autour de moi, je me suis rendu compte que ce ballet était bien moins connu que Le lac des cygnes, Casse-noisette ou encore La belle au bois dormant.


La Bayadère, c'est un ballet en trois actes mêlant pouvoir, jalousie, amour et vengeance à l'orientale.

La chorégraphie y est exceptionnelle. Lorsque c'est le Ballet de l'Opéra de Paris qui danse, c'est celle de Rudolf Nureyev qui est interprétée. Elle fut initialement créée par Marius Petipa en 1900.

Les adeptes de danse contemporaine pourront aussi y trouver leur compte. Les pas sortent à plusieurs reprises du cadre classique pour flirter avec le contemporain.

 Les décors sont somptueux. Le travail réalisé est époustouflant.











http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Minkus

La musique a été composée par Leon Minkus et peut être écoutée sur les sites d'écoute à la demande. Une fois savourée, vous la chantonnerez à longueur de journée grâce à ses thèmes enjoués.

Mais elle est aussi très représentative de la mélancolie romantique du XIXème siècle.


                                                         



Et maintenant, place à la dégustation !



                                       

                                                

                                               





Vous pourrez retrouver l'intégralité du ballet dans ce DVD


J'espère que vous vous régalerez autant que moi et que vous pourrez lire en la Bayadère
Comme dans un livre ouvert

Bien à vous












jeudi 6 février 2014

Petit jeu de grammaire

                             Histoire sans importance... 

                                                      Quoique...


                                                             Raymond Devos


Après avoir joué avec les mots de Raymond Devos, jouons avec

 les maux de la langue française








              Je me rappelle, un jour, alors que je bâillais aux corneilles devant une émission à la télévision, il me proposa de sortir de façon à ce que je sois plus énergique au retour. Nous hésitâmes entre deux alternatives : les magasins ou un déjeuner au restaurant. J'optai pour les deux !

             J'avais très envie d'acheter une robe à ma fille. Nous entrâmes dans un magasin qui paraissait bien achalandé. Il me rabattait assez les oreilles avec le fait qu'elle en avait assez pour que je lui en achète une de plus...
                         Pour pallier à son indifférence, j'en choisissais donc deux. 
           
          A la librairie voisine , je fis l'acquisition du nouveau livre d'un écrivain notoire. Puis,  alors que nous sortions, un espère de fou en bicyclette déboula à 60 kilomètres heure et renversa ma moitié qui se fit une entorse de la cheville. Il s'en est guère fallu de peu pour que je sois amochée aussi. Aussi curieux que cela puisse paraître, c'était de ma faute !  Il fut furieux après moi. Au jour d'aujourd'hui, je me demande encore pourquoi lorsqu'un homme se fait mal, c'est toujours de la faute de sa femme !
           
          A deux heures sonnant, mon estomac criait famine, nous cherchâmes un endroit où manger. J'avais lu sur le journal qu'un restaurant avait ouvert ses portes sur la place. Je me fis donc servir un plat pour au moins deux à trois personnes (et avec dessert, tant qu'à faire), tandis qu'il commandait une salade ( il n'a JAMAIS très faim) . Notre table était placée le long d'une rue très passagère, le bruit nous insupportait. Nous ne nous attardâmes donc pas, d'autant que le serveur me fixait comme si je comptais partir sans payer.

             Nous avions convenu de rentrer pour dix-sept heures. Aussitôt notre retour, je m'affalais de nouveau dans mon canapé. La digestion pouvait enfin commencer...




Texte plat et inintéressant direz-vous. Certains iront même jusqu'à dire que ce n'est pas toujours "français". Je vous l'accorde. 

                                                 Et je l'ai fait volontairement !

Saurez-vous dénicher tous ces barbarismes et solécismes que nous utilisons pourtant si souvent ? 

Réponse dans le prochain article !

Surprise réservée à celui ou celle qui saura trouver toutes ( et j'ai bien dit "toutes") ces petites erreurs !
   

Bien à vous


samedi 16 mars 2013

Ces séries télévisées qui nous veulent du bien

Et la culture alors ?

Episode 1



Le petit Nicolas, Sempé


Nous rebattons les oreilles de nos enfants pour qu'ils apprennent une leçon d'histoire, qu'ils fassent leurs exercices de maths ou encore qu'ils revoient leur grammaire, non ? 




                                                                                    Jacques Brel, Rosa

Mais... et nous alors ?


C'est là que la petite lucarne intervient !

De nombreux voyages dans le temps s'offrent à nous, profitons-en !...
Avant qu'il ne soit trop tard...

Les séries historiques entre la fiction et le réel: quand les scénaristes rivalisent avec les historiens,
Ioanis Deroide




Tous à vos cahiers !



NICOLAS LE FLOCH




Pour ce premier épisode, et en prolongement de mon article du 12 mars, embarquons pour la cour !

Désormais, vous n'êtes plus sans savoir que Nicolas le Floch est une série de films tout à fait passionnante. ( Non ? Alors retour vers le 12 mars ;-) )

D'après l'oeuvre de Jean-François Parot que vous pouvez retrouver par là http://www.nicolaslefloch.fr/


Ce site nous en apprend long sur le siècle des Lumières, sur les expressions que nous n'utilisons plus, les lieux fréquentés et j'en passe.


             Pour les amoureux de la langue française, de la vie et des coutumes du XVIII eme siècle, de la justesse des acteurs et actrices, et des enquêtes policières, alors ceci est pour vous.



 Ce que nous voyons

        Nicolas Le Floch ( Jérôme Robart) est un marquis, nommé Commissaire de police sous Louis XV puis sous Louis XVI, et accompagné de son Watson à lui , l'inspecteur Bourdeau ( Mathias Mlekuz). 
       
        Tous deux enquêtent sur des meurtres, mêlés aux affaires politiques, qui les mènent des salons de Versailles aux maisons closes.... Haletant !



et ce que nous ne voyons pas





On n'imagine pas le travail que demande une telle réalisation pour aboutir à la fluidité. Les scènes de combat, par exemple,  sont chorégraphiées et durement travaillées jusqu'à ce que le résultat soit parfait.
http://www.youtube.com/watch?v=_vmSXsCcDbw&feature=youtu.be




                                                             Et il l'est.








L'équipe de maquilleuses est toujours prête à remettre un coup de pinceau,







Quant aux décors, on savoure parmi d'autres, ceux








de Versailles




des châteaux de Dordogne ( :-) )













ou encore du Vieux-Mans



Le résultat ? Le voici :









A bientôt pour un prochain épisode !
Bien à vous