jeudi 6 février 2014

Petit jeu de grammaire

                             Histoire sans importance... 

                                                      Quoique...


                                                             Raymond Devos


Après avoir joué avec les mots de Raymond Devos, jouons avec

 les maux de la langue française








              Je me rappelle, un jour, alors que je bâillais aux corneilles devant une émission à la télévision, il me proposa de sortir de façon à ce que je sois plus énergique au retour. Nous hésitâmes entre deux alternatives : les magasins ou un déjeuner au restaurant. J'optai pour les deux !

             J'avais très envie d'acheter une robe à ma fille. Nous entrâmes dans un magasin qui paraissait bien achalandé. Il me rabattait assez les oreilles avec le fait qu'elle en avait assez pour que je lui en achète une de plus...
                         Pour pallier à son indifférence, j'en choisissais donc deux. 
           
          A la librairie voisine , je fis l'acquisition du nouveau livre d'un écrivain notoire. Puis,  alors que nous sortions, un espère de fou en bicyclette déboula à 60 kilomètres heure et renversa ma moitié qui se fit une entorse de la cheville. Il s'en est guère fallu de peu pour que je sois amochée aussi. Aussi curieux que cela puisse paraître, c'était de ma faute !  Il fut furieux après moi. Au jour d'aujourd'hui, je me demande encore pourquoi lorsqu'un homme se fait mal, c'est toujours de la faute de sa femme !
           
          A deux heures sonnant, mon estomac criait famine, nous cherchâmes un endroit où manger. J'avais lu sur le journal qu'un restaurant avait ouvert ses portes sur la place. Je me fis donc servir un plat pour au moins deux à trois personnes (et avec dessert, tant qu'à faire), tandis qu'il commandait une salade ( il n'a JAMAIS très faim) . Notre table était placée le long d'une rue très passagère, le bruit nous insupportait. Nous ne nous attardâmes donc pas, d'autant que le serveur me fixait comme si je comptais partir sans payer.

             Nous avions convenu de rentrer pour dix-sept heures. Aussitôt notre retour, je m'affalais de nouveau dans mon canapé. La digestion pouvait enfin commencer...




Texte plat et inintéressant direz-vous. Certains iront même jusqu'à dire que ce n'est pas toujours "français". Je vous l'accorde. 

                                                 Et je l'ai fait volontairement !

Saurez-vous dénicher tous ces barbarismes et solécismes que nous utilisons pourtant si souvent ? 

Réponse dans le prochain article !

Surprise réservée à celui ou celle qui saura trouver toutes ( et j'ai bien dit "toutes") ces petites erreurs !
   

Bien à vous


4 commentaires:

  1. J'en ai trouvé 15, mais étrangement, j'ai la sensation d'en avoir oublié... ou inventé.

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    1. Hehé pas mal !! Mais il en manque ;-) ... Essaie encore !

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Joli marathon ! pas loin d'une vingtaine ?
    J'aime cet exercice qui nous ramène à la belle langue française qui change mais ne doit pas perdre son parfum... amusant et culturel, merci Marylise !
    Vite la solution !!!!
    Puis-je me permettre un petit exercie à mon tour : les maux divers, ou... les mots d'hiver.... ou les maudits vers.. etc etc. à toi Marylise et à ceux qui aiment la richesse de nos mots.

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